Le Polisario désemparé par le discours ferme de Mohammed VI

D’après des sources bien informées à Tindouf, le discours ferme prononcé lundi par le roi Mohammed VI du Maroc sur la question du Sahara, a sérieusement secoué les chefs du Polisario qui restent désemparés sur la réponse à y apporter, d’autant que le souverain marocain n’a même pas daigné citer le mouvement séparatiste, pointant directement l’Algérie en tant qu’instigatrice du conflit.

Mohammed VI a bien ciblé en choisissant  l’occasion du 42ème anniversaire de la Marche verte, qui avait scellé la récupération du Sahara par le Maroc en 1975, pour rafraîchir la mémoire des dirigeants algériens. Le souverain marocain a ainsi rappelé que les revendications du Maroc sur le Sahara ont été formulées en 1958, bien avant que la question ne soit consignée aux Nations Unies en 1963, et avant même que l’Algérie ne devienne indépendante en 1962.

Il a toutefois souligné que le Maroc maintenait son engagement à adhérer à la dynamique initiée  par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et à coopérer avec son Envoyé Personnel, mais uniquement tant que seront respectés les fondamentaux de la position marocaine.

En tête desquels, qu’aucun règlement « n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité ».

Mohammed VI a également jeté la balle dans le camp de l’Algérie, en insistant sur le fait que c’est aux principaux protagonistes « à l’origine de ce conflit monté de toutes pièces » d’assumer leur responsabilité dans la recherche d’un règlement définitif.

Enfin, le roi du Maroc a affirmé que le Conseil de Sécurité de l’ONU est la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement, coupant court à toute interférence dans ce dossier, et particulièrement de l’Union africaine dont l’Algérie et l’Afrique du Sud souhaitent l’implication.

Le coup de grâce a été aussi bref qu’incisif, lorsque Mohammed VI a brièvement asséné que « le Sahara restera marocain jusqu’à la fin des temps, et les sacrifices qu’il sera nécessaire de consentir pour qu’il en soit toujours ainsi importent peu ».

 

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