Le Venezuela échoue à faire inviter le Polisario à une réunion des Non-alignés

Les soutiens du Polisario ont de plus en plus de mal à faire de l’entrisme pour le front indépendantiste, à l’image du revers que vient de subir le Venezuela après avoir été empêché par les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) d’inscrire la soi-disant république sahraouie parmi les invités au sommet du Mouvement des non-alignés, prévu en septembre sur l’île de Margarita.

L’ambassadeur du Venezuela, dont le pays est  actuellement membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a fait circuler une liste de pays et d’organisations invités à prendre part au sommet des 120 Etats membres du Mouvement des non-alignés (MNA), prévu les 17 et 18 septembre sur l’île de Margarita, au Venezuela.

Le diplomate du régime de Caracas avait  insidieusement glissé dans la liste le nom de la RASD, la république auto-proclamée par le Polisario et l’Algérie, mais non reconnue ni par l’ONU, ni par le MNA, ni par aucune grande capitale dans le monde.

Mais la ficelle était trop grosse à la grande déception de l’ambassadeur vénézuélien et de son collègue algérien. Les représentants des 6 pays du CCG (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Qatar, Koweït, Bahreïn et Oman) ont instamment exigé que l’intrus soit retiré de la liste des pays invités au sommet du MNA.

Cette position est d’ailleurs conforme au soutien ferme apporté par les dirigeants des pays du CCG lors du sommet qui les avait réunis avec le roi Mohammed VI, en avril dernier à Riyad. Dans le communiqué conjoint sanctionnant le sommet Maroc-Pays du Golfe de Riyad, les chefs d’État du CCG avaient également réitéré leur soutien au plan d’autonomie au Sahara présenté par le Maroc pour le règlement de ce différend régional.

La nouvelle embardée du représentant de Nicolas Maduro n’est pas la première. Elle intervient après le violent accrochage de juin dernier avec l’ambassadeur du Maroc aux Nations unies, Omar Hilale.

Et visiblement, il faudrait s’attendre à d’autres incartades du même genre, car depuis que le Maroc a décidé de réintégrer l’Union africaine, soutenu par une majorité de 28 pays africains qui ont demandé dans la foulée l’exclusion de la RASD, l’Algérie et les autres soutiens du Polisario sont sur le pied de guerre.

 

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