Le Polisario fortement suspecté après la découverte d’une cache d’armes en Algérie

PC-decouverte-arme-algerieLe Polisario est fortement mis à l’index après la découverte par l’armée algérienne d’une importante cache d’armes à Illizi près de la frontière avec la Libye. C’est à quelque 200 km du complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas qui avait été la cible, en janvier dernier, d’une prise d’assaut armée ayant fait 37 morts parmi les employés du site.
Dans la cache d’armes, les soldats algériens ont mis la main, selon des sources concordantes, sur une centaine de missiles anti-aériens, des centaines de roquettes anti-hélicoptères, de mines terrestres et de grenades RPG.
Le commandement de l’armée algérienne n’a pas pipé un mot sur l’événement ni sur les auteurs présumés de cette cache d’armes qui proviendraient des anciens stocks du régime déchu de Kadhafi.
En revanche des experts militaires occidentaux en poste au Nord du Mali, ont vite fait le lien entre la découverte de cet arsenal de guerre et des combattants du Polisario qui à leur retour du front libyen, avaient ramené sur eux un joli butin de guerre qu’ils ont du abandonner en cours de route à cause des nombreux barrages de contrôle algériens dressés au long des frontières orientales.
D’ailleurs à l’annonce de cette nouvelle, constatent ces experts, le ministre de la défense de la RASD, Mohamed Lemine Ould Bouhali a donné ordre à ses milices armées de barricader les camps pour empêcher la fuite d’éventuels suspects vers le Mali ou la Mauritanie.
Par ailleurs l’armée algérienne et les autres corps armés ont été placés en alerte maximale tout au long des frontières séparant l’Algérie avec la Tunisie, la Libye, le Niger, le Mali et la Mauritanie. L’armée qui craint le passage d’armes entre les mains des maquisards et djihadistes algériens, a déployé quelques 20.000 hommes pour ratisser toutes ces zones.
En attendant les résultats de l’enquête ouverte sur la cache d’armes d’Illizi, le chef du Polisario Mohamed Abdelaziz a convoqué d’urgence tous ses lieutenants pour se mettre d’accord sur les explications à donner à l’armée et aux gouvernants d’Alger dans le cas où l’implication de réfugiés sahraouis serait avérée.

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