Double revers diplomatique pour le Polisario en une semaine

Le Polisario va de déceptions en déceptions et les débâcles diplomatiques s’enchaînent, en Afrique comme ailleurs, où le soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara, gagne chaque jour plus d’ampleur.
La dernière contrariété en date pour le polisario, l’a été au niveau de l’Union africaine, où les pressions de l’Algérie et de l’Afrique du Sud sont restées sans effet, les dirigeants africains réunis au sommet à Nouakchott, ayant convenu de la primauté du processus de l’ONU dans le règlement de la question du Sahara.
Mandaté pour faire un rapport sur la question, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a soumis dimanche aux Chefs d’Etat et de gouvernement africains réunis dans la capitale mauritanienne, un document assez avisé.
Le rapport met en effet un terme aux velléités de l’Algérie, soutien inconditionnel du polisario dans l’affaire du Sahara occidental, de pousser l’UA à interférer dans un processus déjà entre les mains des Nations unies. Désormais, il n’est plus question d’envisager un rôle pour l’Union africaine, parallèle à celui piloté par l’ONU et Horst Höhler, l’Envoyé personnel du Secrétaire général.
Une victoire d’étape pour le Maroc, qui a constamment plaidé pour que l’UA n’interfère pas dans le processus onusien. Surtout que l’organisation panafricaine avait déjà commis l’impardonnable erreur de reconnaître, dans les années 80 sous la pression de l’Algérie, une république du Sahara (RASD) autoproclamée par le Polisario et le président algérien de l’époque Houari Boumédiène, mais non reconnue par l’ONU.
L’autre revers diplomatique essuyé par le Polisario et l’Algérie est venu de Washington, dont le secrétaire d’État adjoint, John Sullivan, a affirmé la semaine dernière, juste après un passage par Alger, que le plan d’autonomie constituait « une option » pour apporter une solution à la question du Sahara.
Le plan d’autonomie présenté par le Maroc est « un plan sérieux, réaliste et crédible qui pourrait satisfaire les attentes de la population du Sahara », a insisté le responsable américain, donnant le ton de la position que l’administration américaine défend sur ce conflit régional.

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