Afrique : un sommet cauchemar pour le Polisario

Le dernier sommet africain d’Addis-Abeba a été un vrai cauchemar pour la direction du Polisario. L’accueil avenant réservé par plusieurs dirigeants africains au chef de la diplomatie marocaine, a été un véritable bouleversement pour la direction du Polisario.
Des sources bien informées dans les camps sahraouis de Tindouf en Algérie, ont assuré à Polisario-confidentiel que les appels solennels lancés par plusieurs chefs d’Etat à Addis-Abeba, en faveur de la réintégration du Maroc dans l’Union Africaine, ont été très mal ressentis par Mohamed Abdelaziz. Le chef du Polisario a été pris de court par le capital sympathie que le Maroc continue de susciter chez la plupart des Etats africains, bien que le royaume ait claqué la porte de l’Organisation africaine depuis 1984. Après le sommet africain, le chef du Polisario aurait confié à des proches qu’à part les dirigeants algériens, il n’a plus beaucoup confiance dans le soutien de nombreux chefs d’Etat africains.

D’après les mêmes sources, la direction du front sahraoui a vécu le sommet africain comme un retournement de situation sans précédent. Surtout que le Polisario s’apprête à un nouveau round de négociations avec le Maroc, supervisé par l’émissaire de l’ONU l’américain Christopher Ross. Un 9ème round que le Polisario aborde avec la plus grande appréhension. Le Polisario qui lutte contre le Maroc pour l’indépendance de la région du Sahara Occidental, est conscient de ses faiblesses.
Ne bénéficiant de la reconnaissance d’aucun membre du Conseil de sécurité, ni d’aucune puissance internationale, il ne peut compter que sur quelques soutiens en Afrique et en Amérique Latine. Une situation peu confortable au moment où la communauté internationale et le Conseil de sécurité interpellent les protagonistes pour se départir des surenchères et négocier dans un esprit de compromis et de réalisme.

 

Leave a comment

Your email address will not be published.


*