Exclusif : un centre de télécoms de la MINURSO saccagé près de Rabouni par un garde du Polisario
De sources proches de la Direction du Front Polisario, un centre de télécommunications de la MINURSO situé à proximité du Quartier général du front Polisario de Rabouni (Sud-ouest algérien, près de Tindouf), a été saccagé récemment et le matériel qui s’y trouvait volé.
L’histoire démarre en juin 2009, le responsable de la MINURSO côté algérien cherche à tout prix à se débarrasser d’un gardien du centre télécoms répondant au prénom de Mahjub, mais le Front Polisario multiplie les tracasseries administratives pour sursoir au remplacement de ce dernier.
En réalité, il apparaît très vite que le dénommé Mahjub n’est pas un simple gardien, mais serait en réalité un agent du renseignement du Front Polisario, chargé de répertorier tous les mouvements et communications de la force onusienne, et de remettre des rapports à la direction du Front. Après plusieurs tentatives infructueuses, le responsable de la MINURSO dans la zone convoque ledit gardien et lui signifie son congé définitif. Quelques jours plus tard, le fonctionnaire onusien est prévenu que le centre dont avait la charge Mahjub a été saccagé et que le matériel qui s’y trouvait a disparu en totalité.
Or, ceci pose un grave problème dans la mesure où un transmetteur/récepteur UHF de forte capacité a été volé, ce qui embarrasse même la direction du Front Polisario, peu encline à savoir ce type de matériel « spécial » dans la nature, surtout étant donné la proximité des groupes terroristes liés à Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Mahjub aurait-il vendu à des groupes non identifiés le matériel volé à la MINURSO ?
Le Polisario comme la force onusienne veulent en avoir le cœur net, et une enquête est diligentée immédiatement et l’ex gardien mis au cachot. Or, Mahjub nie férocement avoir volé le transmetteur ni avoir saccagé le local de la MINURSO, et le matériel n’est toujours pas retrouvé à l’heure où sont écrites ces lignes. Gageons qu’il fait le bonheur de bandes opérant dans le Sahel…
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