L’Algérie tente de peser sur la position américaine sur le Sahara.
Un lobbying discret s’est déroulé durant le Week-end à Washington, juste avant la visite de la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton à Marrakech, où elle a participé aux travaux du Forum pour l’avenir. En effet, l’ambassadeur algérien aux USA a tenté de convaincre ses interlocuteurs au sein de la maison blanche que l’Amérique ne devrait pas, une fois encore « soutenir publiquement le plan d’autonomie marocain », sous peine de « décourager les négociateurs ». Abdallah Baali, qui s’était déjà illustré à plusieurs reprises dans le dossier du Sahara en mettant en place une nouvelle approche de lobbying auprès du Congrès et du Sénat US, s’est néanmoins vu opposer une fin de non-recevoir, et s’est fait dire que le « soutien américain au plan marocain de règlement du conflit est non négociable, car la paix et la sécurité dans la région sont dans les intérêts stratégiques des Etats Unis ». Néanmoins, ce que n’a pas dit l’interlocuteur d’Abdallah Baali, c’est que l’Amérique estime malheureusement que les discussions entre le Maroc et le front Polisario sont totalement bloquées, la preuve en étant que Christopher Ross, négociateur de l’ONU pour le Sahara Occidental, a récemment demandé l’appui du Secrétariat d’Etat afin de peser sur les algériens et les « encourager » à « s’ouvrir au dialogue ». Selon des sources proches du dossier, contactées par « Polisario Confidentiel », aucune date n’aurait été fixée pour reprendre les négociations directes. Cette situation semble exaspérer la Secrétaire d’Etat Américaine, qui a réitéré son soutien au plan marocain et a même assisté à la cérémonie de lancement du méga plan marocain pour l’Energie Solaire.
S’il est signal qui ne trompe pas, c’est bien celui adressé au maître du Palais de la Mouradia, Abdelaziz Bouteflika : Le Maroc n’a pas besoin des hydrocarbures algériens pour continuer son développemment….
Leave a comment