Polisario : Trois naissances par femme par an…

Souvent présenté -à tort- comme un mouvement révolutionnaire, le Front Polisario cache en réalité une structure beaucoup plus ténébreuse, avec des ramifications complexes qui s’étendent à travers un certain nombre de réseaux issus d’anciens activistes marxistes-léninistes des années 60. Trouvant des relais naturels dans les rares partis communistes qui existent encore en Europe, le Front Polisario est passé, en 32 ans, d’une économie de subsistance à une économie de rente. Plusieurs facteurs viennent expliquer cette situation. En premier lieu, les graves difficultés financières que l’Algérie a connue lors des années 80 a considérablement réduit les subsides versés aux dirigeants du Front, qui ont alors cherché des moyens de diversifier leurs sources de revenus. Ajouté à cela, la diminution des aides cubaines au début des années 90 a rendu impérieuse la nécessité de se créer des « rentes » pérennes. C’est ainsi que les dirigeants du Front ont commencé à systématiquement augmenter le nombre de séquestrés au sein des camps, et ce afin de recevoir une aide humanitaire plus substantielle.

Ainsi, les chiffres deviennent fous dès 1991, et les dirigeants du Front Polisario ne se donnent même plus la peine de se concerter, ce qui donne des résultats…étonnants. Tel représentant du Front annoncera 140 000, un autre 200 000, puis 70 000, bref, la cacophonie est de mise. Cependant, cette inflation galopante, qui porterait le nombre d’enfants mis au monde par an et par femme à 4, soit trois gestations annuelles, commence à alarmer les représentants d’ONGS présentes sur place. En 1999, ces dernières demandent ainsi à pouvoir circuler librement au sein des camps, afin d’effectuer un recensement approximatif des populations. Cette demande restera lettre morte, jusqu’à aujourd’hui.

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