Sahara: Le Polisario ulcéré par son impuissance à entraver le Forum Crans Montana de Dakhla

Un sentiment d’impuissance submerge les dirigeants du Polisario à cause de leur incapacité à faire échec à la réunion, à partir du 16 mars courant, du célèbre Forum Crans Montana à Dakhla, ville balnéaire du Sahara occidental, dans le sud du Maroc.

L’échec est d’autant plus amer pour le Polisario que le Forum de Crans Montana se tient pour la 3ème année consécutive à Dakhla. Un rendez-vous d’envergure internationale, le rôle de convergence joué par le Forum suisse étant reconnu de toutes les grandes organisations internationales.

Au moment où le Maroc vient de réussir son grand retour dans l’Union Africaine, plus d’un millier de participants venant des quatre coins du monde se retrouveront dans cette ville péninsulaire pour croiser leurs vues sur l’avenir des nouvelles générations africaines et le potentiel de la coopération Sud-Sud en Afrique.

Et pour ne rien arranger, la crise de Guergarate est en train de plomber le front sahraoui. Alors que le Maroc accueille dans ses régions  sahariennes ce Forum couru par les grands décideurs politiques, économiques et de la société civile du monde entier, le Polisario se retrouve englué dans les sables mouvants de Guergarate.

Son refus de se retirer de cette zone tampon, longue de 6 km entre le Maroc et la Mauritanie en dépit de l’appel du secrétaire général de l’ONU, ne fait qu’enfoncer le Polisario, perçu désormais comme un facteur de déstabilisation dans la région.

Une situation inextricable dans laquelle les dirigeants du Polisario ont été poussés comme des bleus par les généraux algériens. Le chef du front sahraoui, Brahim Ghali est parfaitement conscient de cette situation pour le moins inconfortable. Mais il ne sait comment s’en sortir.

D’une part, le risque est grand de voir le front placé définitivement en porte-à-faux face au secrétaire général Antonio Guterres et à la communauté internationale. De l’autre, le chef séparatiste ne peut pas courir le risque d’irriter le régime algérien, du moment que l’Algérie abrite le QG du Polisario à Tindouf et offre le gîte et le couvert en plus des quelques chars et missiles.

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