Sahara Occidental : Le poste frontalier de Guergarate ne chôme pas
Le poste frontalier situé à l’extrême sud du Maroc au Sahara Occidental, ne chôme pas ces derniers temps. Après l’interception d’un activiste du Polisario muni d’un passeport algérien, un haut cadre du Polisario aurait rallié le Royaume, selon un journal électronique sahraoui.
Pour ce dernier cas, il s’agit selon le site « radinews.ma » de l’ex-président du tribunal militaire du Front Polisario, Aba Ould Ahmed Mahmoud, un proche parent de Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud, l’ex-chef de la police militaire du Polisario qui a été banni en Mauritanie et se trouve actuellement à Nouakchott, loin de son épouse et de ses cinq enfants séquestrés dans les camps de Tindouf.
Aba Ould Ahmed Mahmoud a pu regagner le Maroc, il y a une dizaine de jours, via le poste frontalier de Guergarate, en provenance de la Mauritanie, grâce au concours d’un ancien wali des provinces sud du Maroc et ancien membre fondateur du Polisario. Les deux hommes sont tous deux issus de la puissante tribu des Rguibates-Bouihates.
Pour l’instant aucune réaction officielle du côté de Rabat, sur cette nouvelle défection dans les rangs du Polisario.
Pour le cas de l’activiste sahraoui qui revenait d’un long séjour à Tindouf avant d’être intercepté par la police marocaine au poste frontalier de Guergarate séparant le territoire marocaine du nord de la Mauritanie, il s’agit selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), du dénommé Salaheddine Bassir. C’est un activiste du Polisario recherché depuis deux ans par la police marocaine pour attroupement armé et violence préméditée sur la force publique, ajoute la même source. Il a été finalement neutralisé par la police des frontières devant laquelle il s’était présenté muni d’un passeport algérien authentique, au moment où il s’apprêtait à pénétrer en territoire marocain.
Le dénommé Salaheddine Bassir était recherché pour attroupement armé, violence préméditée sur la force publique, actes de sabotage et destruction d’installations d’utilité publique, des actes qu’il aurait commis dans la ville de Smara en mai 2013.
Le malchanceux activiste est finalement tombé le 6 juin dernier, dans les filets des limiers de la préfecture de police de Laâyoune.
Le passeport que portait Bassir, précisent les mêmes sources, n’était pas falsifié, mais «il s’agit bel et bien d’un passeport algérien authentique que l’individu a pu se procurer grâce à l’intermédiation du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (CODESA)».
L’activiste originaire de Smara, aurait été mandaté par les services sécuritaires du Polisario, selon les premiers éléments de l’enquête, d’aller commettre de nouveaux de sabotage et créer la zizanie dans les provinces sud du Maroc.
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