Polisario : les activistes pris en main directement par le DRS

gestion-polisario-bouteflikaDes sources bien informées dans les camps de Tindouf, le fief du Polisario en Algérie, ont confié à polisario-confidentiel que les services secrets algériens ont décidé de répondre à la série de revers diplomatiques subis récemment, par une relance énergique de l’activisme au Sahara occidental.

Selon les mêmes sources, des cadres du DRS algérien soumettent de jeunes sahraouis à d’intenses entraînements et exercices de conditionnement pour préparer de nouveaux troubles au Sahara occidental. Le DRS algérien, qui a la haute main sur tout ce qui concerne le Polisario et l’affaire du Sahara occidental, a même organisé une rencontre de jeunes sous couvert du congrès de l’union de la jeunesse sahraouie. La démarche est simple : préparer des jeunes sahraouis à provoquer les forces de l’ordre par des jets de pierres, d’engins incendiaires et de destruction de mobilier urbain. L’objectif est d’entraîner la police à intervenir pour ensuite être filmée et les vidéos postées sur Internet et les réseaux sociaux. Le scénario ne s’arrête pas là, puisque ces scènes minutieusement montées serviront à alimenter l’argumentaire de l’Algérie et du Polisario sur les violations quotidiennes des droits de l’homme au Sahara occidental.
Si les dirigeants algériens continuent de miser sur la carte des droits de l’homme au Sahara occidental, c’est qu’ils sont parvenus à une double conclusion, nous expliquent nos  sources : le soutien international croissant au plan marocain d’autonomie dont ils estiment indispensable de limiter le mouvement, d’une part, et d’autre part, la nécessité de « faire bouger les choses » dans les villes du Sahara occidental.

Les responsables algériens ont fait leurs calculs et estimé que le temps ne joue pas en leur faveur, particulièrement après l’adhésion de nombreux pays africains au plan marocain  d’autonomie. Une proposition qui a également reçu le soutien de l’Administration américaine à l’occasion de la visite du roi Mohammed VI en novembre aux Etats-Unis. De plus, les dirigeants algériens sont ulcérés de constater qu’après bientôt 40 de leur proclamation, ni le Polisario, ni la république sahraouie n’ont obtenu de reconnaissance significative à l’international. Que ce soit à l’ONU, au sein de la Ligue arabe, parmi les pays membres du Conseil de sécurité ou dans les grandes capitales internationales, on continue d’ignorer délibérément les deux entités créées unilatéralement par Alger.

Mais ce qui met le plus en désarroi les dirigeants algériens, c’est de voir que l’Algérie est désormais perçue au niveau international comme le principal adversaire du Maroc dans le conflit du Sahara occidental en non plus le Front Polisario, constatent les mêmes sources.

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