Pêche: La réaction ferme de l’UE et du Maroc fait douter le Polisario et l’Algérie

Aussitôt après la publication de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne jugeant l’accord de pêche UE-Maroc « inapplicable » au Sahara, Bruxelles et Rabat ont assuré être « déterminés à préserver leur coopération dans le domaine halieutique » et à poursuivre leur partenariat stratégique, une détermination qui a semé le doute dans les rangs du Polisario et de l’Algérie.

Dans une déclaration conjointe, les chefs de la diplomatie de l’UE et du Maroc, Federica Mogherini et Nasser Bourita, ont réitéré « leur attachement au partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne et leur détermination à le préserver et à le renforcer ».

Après avoir pris connaissance de l’arrêt de la CJUE, les deux parties sont convenues de poursuivre le renforcement de leur dialogue politique et de « préserver la stabilité de leurs relations commerciales », ajoute la déclaration conjointe.

Rabat et Bruxelles constatent que l’esprit de concertation étroite et sincère qui a présidé au processus d’adaptation de l’Accord agricole « a créé un capital de confiance précieux pour l’approfondissement du partenariat ».

Aussi les deux parties restent-elle déterminées à préserver leur coopération dans le domaine de la pêche et réaffirment, à cet égard, « leur volonté de négocier les instruments nécessaires relatifs au partenariat halieutique ».

Parmi les domaines de dialogue et de partenariat bilatéral figurent «des questions aussi stratégiques que la politique de migration, de sécurité, de stabilité et de développement régional… », ajoute la déclaration.

Enfin, les deux parties réaffirment leur soutien au processus de l’ONU et appuient les efforts du Secrétaire général afin de parvenir à une solution politique définitive de la question du Sahara.

Ainsi, la fermeté de la déclaration conjointe de Bruxelles et Rabat a créé un climat d’incertitude chez le Polisario et l’Algérie, qui fondaient de grands espoirs sur l’arrêt de la CJUE pour entraver le partenariat Maroc-UE.

L’arrêt de la CJUE montre de surcroît l’acharnement de l’Algérie à user de tous les moyens, diplomatiques, juridiques, financiers en soutien au front Polisario contre le Maroc. Car, à l’évidence, le mouvement séparatiste ne peut pas, à lui seul, faire ce lobbying. Il n’en a pas les moyens.

 

 

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