Un plan diabolique concocté à Alger, pour déstabiliser le Maroc
Le puissant département algérien des renseignements militaires (DRS) serait derrière un plan diabolique concocté tout récemment par la direction du Polisario pour déstabiliser le Maroc.
Alors que l’état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika s’est de nouveau détérioré laissant les portes grandes-ouvertes à la guerre de succession, le clan des vieux généraux agit dans l’ombre pour détourner l’attention de l’opinion publique algérienne en tentant d’attiser les tensions dans le Sahara Occidental.
L’objectif de ce plan, selon des indiscrétions recueillies dans le camp de Hassi Rabouni qui abrite le QG du Polisario, est de monnayer les jeunes sahraouis ralliés à la lutte indépendantiste, de provoquer les forces sécuritaires marocaines dans les villes du Sahara Occidental pour les inciter à commettre l’irréparable.
Le voisin algérien et le Front Polisario ayant été très déçus par le retrait du projet américain appelant à l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental, chercheraient à présent, à faire monter d’un cran la tension dans la partie contestée du Sahara Occidental que contrôle le Maroc.
Depuis jeudi dernier, des dizaines de femmes et de jeunes sahraouis se déchainent à coup de pierres et de cocktails Molotov et d’injures de toute sorte contre les forces de sécurité marocaines, aussi bien dans les villes de Laayoune, Samara ou Boujdour que dans la zone tampon où s’infiltrent des éléments du Polisario venus des camps de Tindouf.
Selon des informations sûre recueillies à Laayoune et dans d’autres localités du Sahara Occidental, des primes allant de 20 à 500 dirhams sont distribuées chaque jour à ces adolescents pour attaquer les unités des forces de l’ordre marocaines et leurs véhicules mais également taguer les murs et brandir le drapeau de la république sahraouie (RASD) outre les actes de vandalisme et de saccage des édifices publics.
Les meneurs de foules, ajoute les mêmes sources, perçoivent régulièrement des transferts d’argents en devises de l’étranger pour financer les fauteurs de troubles.
Pour preuves de ces financements occultes, un document officiel algérien très compromettant vient d’être publié par le site marocain HESPRESS. Dans une correspondance datée du 16 avril, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mohamed Mahreze Lamari informe l’ambassadeur de la RASD à Alger Brahim Ghali, d’un « soutien financier devant être apporté aux militants sahraouis dans les territoires occupés ».
Le CNASPS, lit-on sur le même document, « a décidé d’accorder la somme sollicité pour appuyer la campagne de protestation qui va être organisée durant les semaines à venir par la résistance sahraouie ».
Et ce n’est là que la partie visible de l’iceberg, car certains dirigeants algériens et surtout les généraux du redoutable et incontrôlable Département de Renseignement et de Sécurité (DRS), profitent de la manne pétrolière qui coule à flot, pour arroser généreusement et sans compter, les nombreux lobbyistes occidentaux pour service rendu à la propagande du régime algérien et du mouvement indépendantiste sahraoui.
Parmi ces lobbyistes, la Fondation américaine Robert F. Kennedy Center pour la justice et les droits humains, dont la présidente Kerry Kennedy vient de commettre un impair en publiant sur son site web une vidéo sur le début de la révolte tunisienne fin 2010 à Sidi Bouzid qu’elle présente comme étant la preuve des violences commises par le Maroc contre les populations sahraouies à Laayoune.
Par ailleurs, les réseaux sociaux montraient ces derniers jours, deux militantes d’Amnesty International en train de distribuer les rôles lors d’une rencontre privée avec de jeunes sahraouis réunis au domicile de l’activiste sahraouie Aminatou Haidar à Laayoune. De tels agissements soulèvent nombre d’interrogations aussi bien pour le voisin algérien que pour ces ONG internationales dont la règle d’or est sensée être normalement la neutralité.
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