Après la Minurso, le Polisario s’en prend à Peter Van Walsum
En second lieu, la tactique qui consiste à tenter de changer les hommes désignés par le Secrétaire Général de l’ONU pour traiter le dossier est une manœuvre pour tenter de gagner du temps, les échéances se précisant, et les grandes puissances commençant à montrer leur impatience, et surtout leur incompréhension du refus du Polisario de la solution marocaine, qui représente une sortie de crise honorable pour toutes les parties. A un autre niveau, le fait que l’Afrique du Sud doive bientôt quitter son siège de membre non permanent du Conseil de sécurité- alors même qu’elle représente le seul relais dont disposent le Front Polisario et l’Algérie- inquiète le mouvement révolutionnaire, qui se trouverait privé de parole au sein du conseil. Cette agrégation d’éléments défavorables a donc poussé le Front Polisario à enclencher une vague d’opprobre sur le diplomate hollandais, à travers des blogs « satellites », brossant de lui un tableau clairement négatif, et tentant de présenter son impartialité comme un signe d’un « tropisme » en faveur du Maroc.
Ajouté à cela, l’élection récente de Jean Ping, du Gabon, à la tête de l’Union Africaine, place également le Front Polisario en position défavorable au sein de l’instance continentale, le Gabon étant un allié séculaire du royaume chérifien, et l’amitié entre le roi Hassan II et Omar bongo Ondimba ne s’étant jamais démentie, se poursuivant même avec l’amitié qui lie le Roi Mohamed VI et Ali bongo, actuel ministre de la défense.
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