Arithmétique révolutionnaire : un bilan de la manipulation

Les chiffres concernant les nombre de sahraouis vivants dans les camps de Tindouf, administrés par le Front Polisario avec le soutien de l’Algérie, donnent le tournis. 70 000, 140 000, 160 000, 50 000, personne ne semble en mesure de donner une estimation fiable, et la communauté internationale, ainsi que les organisations humanitaires doivent ainsi se satisfaire des chiffres avancés par l’organisation révolutionnaire. Cette situation dure depuis  32 ans, et personne ne semble vouloir adresser de manière scientifique la question, malgré les outils à disposition, et notamment l’imagerie satellitaire. En exclusivité pour ses lecteurs, Polisario Confidentiel effectue le calcul, en partant d’éléments que personne ne conteste.Dans les années 70, selon les estimations les plus sérieuses, le nombre de sahraouis établis à Tindouf est d’une dizaine de milliers. En y accolant les éléments démographiques régionaux, c’est-à-dire une moyenne entre les taux de fécondité marocains,

mauritaniens et algériens, une moyenne du taux de mortalité, ainsi qu’une moyenne de la structure de la population, nous obtenons les éléments suivants : de 1975 jusqu’à 2003, la population moyenne de la région a quasiment doublé, passant de 17 millions à 32 millions pour l’Algérie,  de 17,5 millions à 31 millions pour le Maroc, et enfin de 1,4 millions à 2,9 millions pour la Mauritanie. Appliquons maintenant ce ratio scientifique aux populations sahraouies établies à Tindouf.
De près de 10 000 personnes en 1975, nous devrions donc être aux alentours de 20 000 personnes en 2003. Cependant, ce calcul ne serait pas exhaustif si l’on n’y ajoute pas les populations qui se sont agrégées au cours de la guerre du Sahara, soit environ 15 000 personnes. Ceci porte donc le nombre à près de 25 000 sahraouis en 1980, ce qui devrait nous donner un nombre de près de 47000 personnes en 2003. Le chiffre réel de personnes vivant sous le joug du Front Polisario dans les camps de Tindouf devrait donc se situer aux alentours de la cinquantaine de milliers en 2008. Si les chiffres avancés par le Front Polisario, avec pour objectif de recevoir une aide humanitaire conséquente était réel, il aurait fallu que chaque femme tombe enceinte 3,4 fois par année, et que l’espérance de vie soit de 98 ans…

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