Exclusif : le « passager clandestin » de Tripoli
C’est un évènement qui a failli perturber les relations entre le Maroc et la Libye, pourtant, les vraies raisons de présence du secrétaire Général du front Polisario Mohammed Abdelaziz à Tripoli pendant les célébrations du 40ème anniversaire du guide de la révolution sont loin d’être celles avancées officiellement. Pour ses lecteurs, Polisario confidentiel a pu découvrir un coin du voile sur une histoire beaucoup plus compliquée. L’histoire est désormais connue, mardi 1er Septembre 2009, la délégation marocaine qui devait assister aux célébrations du quarantième anniversaire de la prise de pouvoir par Mouammar Kadhafi en Libye se retire, « officiellement » parce qu’elle aurait « constaté » la présence de Mohammed Abdelaziz parmi les délégations invitées.
Or, la réalité est beaucoup plus complexe, car c’est en fait le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui a personnellement invité le leader du mouvement de guérilla, passant outre les garanties données par le ministère libyen des affaires étrangères au Maroc, et voulant absolument faire un « coup de force », sachant que son hôte, pour des raisons protocolaires, sera moins enclin à refuser une telle faveur au doyen des chefs d’états du Maghreb (72 ans). C’est donc la veille que s’est tramée l’incroyable aventure de Mohammed Abdelaziz, qui a été appelé par le Président algérien qui lui a signifié qu’il pouvait rester à Tripoli, malgré la fin du sommet de l’Union Africaine. Devant l’incompréhension du chef du Polisario, Bouteflika lui aurait signifié : « tu marches à côté de moi, personne n’osera venir te dire quoi que ce soit, même Kadhafi sera pris de court et sera obligé de faire bonne figure, il ya plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement présents ».
Or, la réalité est beaucoup plus complexe, car c’est en fait le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui a personnellement invité le leader du mouvement de guérilla, passant outre les garanties données par le ministère libyen des affaires étrangères au Maroc, et voulant absolument faire un « coup de force », sachant que son hôte, pour des raisons protocolaires, sera moins enclin à refuser une telle faveur au doyen des chefs d’états du Maghreb (72 ans). C’est donc la veille que s’est tramée l’incroyable aventure de Mohammed Abdelaziz, qui a été appelé par le Président algérien qui lui a signifié qu’il pouvait rester à Tripoli, malgré la fin du sommet de l’Union Africaine. Devant l’incompréhension du chef du Polisario, Bouteflika lui aurait signifié : « tu marches à côté de moi, personne n’osera venir te dire quoi que ce soit, même Kadhafi sera pris de court et sera obligé de faire bonne figure, il ya plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement présents ».
C’est donc en « passager clandestin officiel » que Mohammed Abdelaziz s’est le lendemain engouffré dans la suite de son parrain algérien, forçant les chargés du protocole libyen à lui trouver un fauteuil dans la tribune. Cette situation ubuesque, qui a gêné les libyens au plus haut point, les a forcé à rédiger un communiqué adressé à l’ambassade marocaine à Tripoli, pour démentir que le Polisario aie été invité…
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