La folle soirée de l’ambassadeur algérien à Washington
Tout semblait aller pour le mieux, quand, soudain, la machine s’est grippée pour les intérêts de l’Algérie et du Front Polisario aux Etats-Unis, suite à la nomination de Hillary Rodham Clinton au poste de secrétaire d’Etat. Cette nomination, en effet, n’est pas tout à fait du goût d’Alger, qui aurait préféré que l’entrée en matière de son nouvel ambassadeur se déroule autrement.
En effet, l’enjeu est de taille, car si l’infléchissement du cabinet Bush en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc se poursuit avec le cabinet démocrate, c’est toute la stratégie algérienne qui se retrouve mise à mal, alors même que le Président Bouteflika misait sur un changement d’alliance en sa faveur avec l’avènement du président Obama. Seul hic dans son dossier, et de taille, le nouveau Président américain, en matière de politique étrangère, semble vouloir donner à l’ex-première dame toute latitude pour gérer les conflits considérés comme « mineurs », dont celui du Sahara. L’ambassadeur Baali a donc des sueurs froides à se faire, car son arrivée à Washington sera une véritable épreuve du feu…s’il reste en poste plus de six mois.
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