Exclusif : les communicants payés par Alger déploient la nouvelle stratégie du Front Polisario

Alors que Washington, par la voix de « Condi » Rice, vient de réitérer le soutien américain à une forme d’autonomie pour régler le conflit du Sahara Occidental, les conseillers en communication du Front Polisario se sont réunis à New York en milieu de semaine avec leurs clients dans un célèbre restaurant de la « grande pomme », et ont décidé de dérouler une nouvelle stratégie. Au cœur de ces discussions, auxquelles a participé un adjoint du représentant permanent algérien auprès des Nations Unies -étant donné que c’est Alger qui signe les chèques des « consultants »-, la volonté de mouiller absolument le Maroc dans le récent coup d’état en Mauritanie, afin de le faire apparaître comme un « parrain régional ». Cette stratégie n’est cependant pas totalement au goût des « sponsors » algériens du Front Polisario, qui craignent que ces accusations systématiques, bien que fantaisistes, ne contribuent qu’à forger l’image d’un Maroc extrêmement puissant, et ne fassent de l’ombre à l’hôte du palais de la Mouradia, extrêmement soucieux de son image. En réalité, cette nouvelle stratégie de communication, théorisée par les communicants américains et anglais sous contrat avec l’état algérien, reflète la certaine fébrilité dans laquelle se trouve le front Polisario suite à la démission de Peter Van Walsum.

En effet, tant que le diplomate hollandais était en poste, il constituait la tête de turc de la guérilla, celui à blâmer pour les soutiens qui s’amenuisent, et le ralliement des grandes puissances au plan d’autonomie marocain. En perdant son « meilleur ennemi », le Front Polisario se retrouve maintenant dans la position de devoir inventer un rôle au Maroc dans les bouleversements récents en Mauritanie, quitte à  mettre en péril les liens qu’il entretient lui-même avec les nouveaux maîtres de Nouakchott…

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