L’honneur perdu du Général, la suite…

Après avoir publié en exclusivité l’image du Général Mosgaard arborant un pin’s de la République Arabe Sahraouie Démocratique, information reprise par un journal marocain, « Polisario Confidentiel » livre à ses lecteurs d’autres images issues de la même série, qui illustrent encore plus la connivence entre l’ex comandant de la MINURSO et les cadres du Front Polisario, lors d’une visite aux camps de Tindouf, situés au Sud-Ouest de l’Algérie. Chargé de veiller au respect du cessez-le-feu, le Général Kurt Mosgaard s’est en réalité surtout soucié de ménager le Front Polisario et l’Algérie, poursuivant un agenda obscur, qui continue à susciter l’expectative des observateurs du dossier. L’engagement du Général en faveur de la Guérilla du Front Polisario ne s’est en effet pas arrêté depuis qu’il a quitté ses fonctions officielles, puisque le militaire danois a donné une interview à une association norvégienne de soutien au Front Polisario, dans laquelle il affirme que l’ONU souffrirait d’un « tropisme » en faveur du Maroc. Ce serait donc dans le souci de « rééquilibrer » la balance des pouvoirs dans le conflit que le Général Mosgaard a, à plusieurs reprises, affiché son parti pris dans la gestion des relations entre la MINURSO et le gouvernement marocain. Or, précisément, c’est là où le bât blesse, car il était formellement défendu au militaire, de part les fonctions qu’il occupait, d’émettre ne serais-ce qu’une opinion qui puisse peser sur l’appréciation par les Nations Unies de la situation.

{mosimage}Maintenant qu’il semblerait que Mosgaard va goûter les joies d’une retraite bien « méritée », il est libre de militer pour la cause qu’il lui plait. « Polisario Confidentiel » a quelques suggestions:
Participer à une commission internationale d’investigation sur les actes présumés d’esclavage au sein des camps de Tindouf
Participer à la commission d’enquête de l’Office Anti Fraude de l’Union européenne (OLAF) quand aux détournements de l’aide humanitaire dans les camps
Expliquer aux plus anciens prisonniers de guerre au monde, détenus pendant plusieurs décennies par le Front Polisario, qu’ils étaient aux mains de « combattants de la liberté »
« L’on a rien à gagner face à celui qui n’a rien à perdre… »

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