Exclusif : la classification « confidentiel » existe bien au sein de l’OTAN
Contrairement à ce qui a pu être véhiculé par certains médias, la classification « confidentiel » existe bien au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, comme l’atteste ce document interne en page 151, publié cette semaine par Polisario Confidentiel, et disponible sur le site officiel de l’Organisation.
Pour mémoire, le Porte-parole de l’OTAN, James Appathurai, a affirmé il ya deux semaines dans un journal algérien que la classification « confidentielle (…) n’est pas une classification de l’OTAN », et a mis en cause la publication par Polisario-Confidentiel d’un document émanant du Collège de Défense de l’OTAN qui analysait la responsabilité de l’Algérie dans le conflit du Sahara Occidental, imputable, selon un expert, à la stratégie de domination régionale poursuivie par Alger.
Pour mémoire, le Porte-parole de l’OTAN, James Appathurai, a affirmé il ya deux semaines dans un journal algérien que la classification « confidentielle (…) n’est pas une classification de l’OTAN », et a mis en cause la publication par Polisario-Confidentiel d’un document émanant du Collège de Défense de l’OTAN qui analysait la responsabilité de l’Algérie dans le conflit du Sahara Occidental, imputable, selon un expert, à la stratégie de domination régionale poursuivie par Alger.
L’on peut comprendre que l’Otan n’aime pas être prise en défaut, mais de là à affirmer que la classification « Confidentiel » n’existe pas, il ya de quoi se poser des questions –légitimes- sur l’impartialité du porte-parole d’une organisation censée observer la neutralité la plus stricte quand à des conflits qui ne se situent pas dans sa zone d’opérations.Ainsi, il est intéressant d’analyser en profondeur les raisons profondes de ce « déni de classification » commis par le Porte-parole : précipitation ?désir de plaire ? Mauvaise connaissance du système de classification de l’OTAN ? Toutes les conjectures, à ce stade, sont permises, tant l’intrusion médiatique de M. Appathurai semble …opportune. Que doit donc faire l’OTAN de son « Collège de défense » ? S’en désolidariser, le renier ? Cette hypothèse semble peu envisageable, étant donné l’importance de cette structure de réflexion et son rayonnement international.
Leave a comment