Exclusif : la classification « confidentiel » existe bien au sein de l’OTAN
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Pour mémoire, le Porte-parole de l’OTAN, James Appathurai, a affirmé il ya deux semaines dans un journal algérien que la classification « confidentielle (…) n’est pas une classification de l’OTAN », et a mis en cause la publication par Polisario-Confidentiel d’un document émanant du Collège de Défense de l’OTAN qui analysait la responsabilité de l’Algérie dans le conflit du Sahara Occidental, imputable, selon un expert, à la stratégie de domination régionale poursuivie par Alger.
L’on peut comprendre que l’Otan n’aime pas être prise en défaut, mais de là à affirmer que la classification « Confidentiel » n’existe pas, il ya de quoi se poser des questions –légitimes- sur l’impartialité du porte-parole d’une organisation censée observer la neutralité la plus stricte quand à des conflits qui ne se situent pas dans sa zone d’opérations.Ainsi, il est intéressant d’analyser en profondeur les raisons profondes de ce « déni de classification » commis par le Porte-parole : précipitation ?désir de plaire ? Mauvaise connaissance du système de classification de l’OTAN ? Toutes les conjectures, à ce stade, sont permises, tant l’intrusion médiatique de M. Appathurai semble …opportune. Que doit donc faire l’OTAN de son « Collège de défense » ? S’en désolidariser, le renier ? Cette hypothèse semble peu envisageable, étant donné l’importance de cette structure de réflexion et son rayonnement international.
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