Le polisario tire à boulets rouges sur Soluna Blockchain
Déstabilisé par le projet de l’entreprise Soluna Blockchain de construire une centrale éolienne de 900 MW à Dakhla, le Polisario tente vainement de s’opposer à cette grande entreprise via une campagne médiatique menée par l’observatoire WSRW et amplifiée par les médias algériens.
La panique du Polisario et de l’Algérie est d’autant plus grande que le lancement du projet de Soluna Blockchain, entreprise contrôlée par le fonds d’investissement américain Brookstone Partners, est prévu au début de 2019. Ce projet pilote les préoccupe également par ce qu’il est inédit par sa portée technologique et son envergure. Il s’étendra en effet sur un site de 15.000 hectares et nécessitera un investissement évalué entre 1,5 et 3 milliards de dollars sur 5 ans.
Face à l’ampleur du projet WSRW, l’observatoire pro-polisario, a tiré à boulets rouges sur le directeur exécutif de l’entreprise américaine, John Belizaire. Ce dernier a décliné dans une interview à l’agence Reuters, les grandes étapes de la future centrale éolienne de Dakhla, située dans le sud du Maroc, et dont le projet avait fait l’objet d’un communiqué publié le 27 juillet par la société Soluna et rapporté par l’agence Bloomberg.
A partir de Dakhla où la puissance des vents est quasiment permanente, l’entreprise américaine prévoit de produire de l’énergie propre pour faire tourner des serveurs destinés à la blockchain. Une technologie de stockage et de transmission sécurisée d’informations qui demande une très forte consommation d’énergie. Elle est utilisée pour les crypto-monnaies, bitcoin et autres innovations technologiques du futur.
Les craintes du polisario et de l’Algérie tiennent au fait que la future centrale éolienne de Soluna Blockchain ne manquera pas de placer le Sahara dans le radar des grandes entreprises internationales du secteur, surtout que la région développe déjà les projets solaires Noor à Laâyoune (80MW) et à Boujdour (20MW), en plus des champs éoliens de Tarfaya et Boujdour.
Ce nouveau revers du polisario et de l’Algérie conforte d’autant la position du Maroc que Google avait supprimé le trait séparant le Maroc du Sahara et de la dénomination « Sahara occidental » de son fameux Google Maps.
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