Renseignements Japonais: Les camps de Tindouf une zone à haute risque

Les camps de réfugiés de Tindouf placés par les autorités d’Alger sous leur tutelle et sous le contrôle du Front Polisario, constituent une zone à hauts risques pour les visiteurs étrangers, mettent en garde les services de Renseignement japonais.

Dans son dernier rapport 2015 sur la lutte contre le terrorisme et intitulé «Kokusai Terrorismu Youran 2015», l’Agence japonaise de Renseignement « Kōanchōsa-chō», une des plus performantes et des plus crédibles au monde, a classé «zone à très haut risque» la région algérienne de Tindouf où sont implantés les camps de réfugiés sahraouis et le QG du Front Polisario.

Cette région, rappelle l’agence nipponne, a été déjà le théâtre de nombreux rapts de touristes étrangers qui s’aventuraient dans la zone saharienne algérienne.

Dans son rapport, l’Agence « Kōanchōsa-chō» fait état de liens avérés entre les dirigeants du Polisario et de nombreux groupes armés liés au réseau terroriste d’Al Qaïda, dont entre autres, Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Al-Qaïda en Péninsule Arabique (AQPA) et d’autres mouvements terroristes armés qui s’activent sur le territoire algérien et dans la bande sahélo-saharienne particulièrement au Nord du Mali.

La présence de ces groupes armés que les renseignements japonais tiennent à l’œil depuis 2011, ajoute le rapport, est aggravée par l’apparition tout récemment de groupes armés se proclamant des organisations terroristes DAESH et de l’Etat Islamique (EI) basées en Irak et en Syrie, et la montée en puissance de la menace terroriste dans le monde.

Les informations publiées par l’agence de contre-espionnage «Kōanchōsa-chō», qui est de surcroît une agence gouvernementale placée sous tutelle du Ministère japonais de la Justice, ont été confirmées par les derniers attentats meurtriers commis en territoire algérien. La même agence qui est chargée de la sécurité nationale au Japon mais également à l’étranger, met en garde contre les agissements de certains dirigeants du Polisario et des miliciens qui ont fait dissidence pour rejoindre le front malien. Plus grave encore, c’est que le front séparatiste sahraoui est instrumentalisé par le régime algérien à des fins de nuire à la stabilité, à la sécurité et à l’intégrité territoriale de ses voisins immédiats et à leur tête le Maroc, dans de vaines tentatives d’imposer son leadership dans cette région du continent africain et du monde arabe.

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