Exclusif : Nouveaux documents de la CIA confirmant que l’Algérie voulait une autonomie « limitée »
L’agence américaine CIA, après avoir déclassifié en Septembre dernier un document révélant que l’Algérie a proposé au Maroc l’autonomie du Sahara Occidental au début des années 80, vient de déclassifier de nouveaux documents, relatifs à cette même proposition, permettant d’en cerner un peu mieux les contours.
Ainsi, selon le National Intelligence Daily du 17 mai 1988 : « les récentes ouvertures pour restaurer les liens (NDLR : entre l’Algérie et le Maroc) concordent avec les récentes demandes de Chadli Benjedid pour que le Maroc accepte un compromis quand à l’annexion du Sahara Occidental et donne une autonomie limitée aux Sahraouis ». Ce document mets donc en lumière le fait l’Algérie était totalement prête à laisser le Royaume Chérifien donner une autonomie limitée au Sahara, car, selon les analystes de la CIA : « La position plus flexible du Président Benjedid s’explique par sa frustration de voir que le Front Polisario n’arrive pas à obtenir une victoire militaire, ainsi que par le désir de voir Hassan II se rendre au sommet spécial de la ligue arabe qui doit se tenir à Alger le 7 Juin ».
Ainsi, selon le National Intelligence Daily du 17 mai 1988 : « les récentes ouvertures pour restaurer les liens (NDLR : entre l’Algérie et le Maroc) concordent avec les récentes demandes de Chadli Benjedid pour que le Maroc accepte un compromis quand à l’annexion du Sahara Occidental et donne une autonomie limitée aux Sahraouis ». Ce document mets donc en lumière le fait l’Algérie était totalement prête à laisser le Royaume Chérifien donner une autonomie limitée au Sahara, car, selon les analystes de la CIA : « La position plus flexible du Président Benjedid s’explique par sa frustration de voir que le Front Polisario n’arrive pas à obtenir une victoire militaire, ainsi que par le désir de voir Hassan II se rendre au sommet spécial de la ligue arabe qui doit se tenir à Alger le 7 Juin ».
Cette attitude du président algérien est analysée un peu plus dans le National Intelligence Daily du 20 Octobre 1988, où il est expliqué que « Le Président Benjedid a probablement accepté la position intransigeante de certains de ses conseillers comme une manœuvre politique avantageuse, particulièrement suite au climat de violence en Algérie, bien que les algériens rejettent l’attribution d’une partie des ressources au Polisario ».Cette information est capitale, car elle expliquerait le durcissement de la position algérienne au Sahara Occidental par une tentative de détourner l’attention sur les problèmes internes graves que traverse le pays à la fin des années 80, et qui vont le mener au bord de la guerre civile.
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