Forum Crans Montana: le Polisario échoue à torpiller la rencontre de Dakhla

Le Polisario a accéléré les manœuvres pour tenter d’avorter l’organisation du prochain Forum Crans Montana à Dakhla, dont l’édition de l’année dernière avait enragé l’Algérie pour l’éclatant succès international qu’elle avait remporté.

C’est ce même succès qui a encouragé les organisateurs à réunir la 10ème session annuelle du Forum, en mars 2016 dans cette ville du sud du Maroc. Le thème « l’Afrique et la Coopération Sud-Sud » retenu pour cette édition, est un autre facteur qui fait fulminer les responsables algériens. D’où l’injonction donnée au chef du Polisario pour faire sienne une campagne médiatique rageuse, copieusement rétribuée au demeurant.

Mohamed Abdelaziz, nouvellement reconduit après 40 ans à la tête du Front sahraoui, ne pouvait que rendre la politesse aux responsables algériens qui l’ont maintenu à son poste. Mais si Alger et le Polisario se démènent si violemment, c’est en raison de l’impact connu du Forum Crans Montana au niveau international. Un impact qui contribue à élargir l’adhésion de la communauté internationale au plan d’autonomie proposé par le Maroc au Sahara occidental.

Toutefois, les pressions diplomatiques et les campagnes médiatiques menées par l’Algérie et le Polisario ne semblent pas dissuader les organisateurs du Forum Crans Montana. Emmanuel Quirin, le président du célèbre Forum est catégorique: « Dakhla est une expérience unique de succès d’une gouvernance de territoire fondée sur des concepts et des approches entièrement novateurs ».

Pour lui, l’Afrique doit faire face aux obstacles à son développement et à son intégration mondiale. Des obstacles qui «ne peuvent ni ne doivent être considérés comme une fatalité ». Dans ce sens, « Dakhla est un modèle pour toute l’Afrique».

Le Forum Crans Montana « a montré au monde ce que peut être l’impact d’une politique volontariste de développement et des investissements colossaux réalisés par le Royaume » dans les régions Sud de son territoire, a insisté Emmanuel Quirin.

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