Tindouf : l’Algérie pousse le chef du Polisario à réagir contre l’agitation

L’effervescence dans les camps de Tindouf commence à inquiéter sérieusement les autorités algériennes qui ont poussé Mohamed Abdelaziz à réagir fermement, selon des sources bien informées au QG du Polisario en Algérie.

pol-5
La colère des généraux algériens a finalement décidé le chef du Polisario à réagir sans pitié contre les jeunes dissidents sahraouis qui multiplient, à partir des camps de Tindouf, les déclarations anti-Polisario sur les vidéos et réseaux sociaux. Ce tour de vis sécuritaire opéré par le Front armé par l’Algérie pour revendiquer l’indépendance du Sahara occidental, a été ordonné par Mohamed Abdelaziz après la recrudescence des apparitions des jeunes pourfendeurs du Polisario sur les chaînes de télévision et les vidéos. Mais, avec la multiplication des interventions, les jeunes qui apparaissent désormais à visage découvert, sont de plus en plus exposés aux représailles du Polisario.

 Les actions de contestation menées par les jeunes dissidents sont audacieuses, mais leurs conséquences sont imprévisibles à cause du sort réservé aux opposants, contre lesquels le Polisario applique une ligne répressive pure et dure. Des représailles qui ont amené des associations sahraouies de défense des droits humains à tirer la sonnette d’alarme après l’accroissement des arrestations des jeunes dissidents. Ces organisations imputent au Polisario la responsabilité directe des conséquences de la persécution de ces jeunes. Pour elles, les jeunes sahraouis des camps de Tindouf ne font qu’exprimer leurs opinions sans avoir recours à aucune forme de violence.

 C’est l’absence de la libre expression, de la liberté de mouvement et du libre accès aux médias internationaux indépendants, qui pousse ces jeunes à se révolter, selon les mêmes sources. Une rébellion dirigée directement contre les dirigeants du Polisario qui contrôlent d’une main de fer les camps de Tindouf, sous l’œil vigilant du sinistre DRS, les services secrets algériens.

Leave a comment

Your email address will not be published.


*