Sahara Occidental : 2015 une année noire pour les dirigeants du Polisario

L’année 2015 semble avoir très mal commencé pour le chef du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz et ses proches collaborateurs, aussi bien dans les camps de Tindouf que sur l’échiquier international.

Dans les camps de Tindouf, la situation ne cesse de s’embraser avec la multiplication des manifestations et de la grogne que les réfugiés sahraouis ne cachent plus comme avant.

Pas plus tard que le 3 avril dernier, le chef du Polisario s’est rendu dans le camp dit «Smara» pour présider l’ouverture du « 7ème Congrès de l’Union la femme sahraouie ». Mais quand Mohamed Abdelaziz est monté à la tribune, en présence d’activistes algériens et espagnols, il a été violemment pris à partie par de jeunes sahraouis déchaînés contre la direction du Polisario.

Mohamed Abdelaziz et ses lieutenants n’ont dû leur salut qu’aux milices armées présentes sur les lieux et qui ont éloigné les jeunes mécontents et rétabli l’ordre sur le lieu de la rencontre.

D’ailleurs au lendemain de l’éclatement, en février dernier, du scandale du détournement de l’aide humanitaire internationale destinée aux réfugiés de Tindouf, et qui a été dévoilé en détail par l’Office européen de Lutte Anti-Fraude (OLAF), le chef du Polisario a piqué une crise et s’était rendu et Italie pour se faire soigner. Depuis lors, Abdelaziz a limité au strict minimum ses sorties en public, confiant à ses proches collaborateurs la mission de présider les cérémonies officielles.

Sur l’échiquier international, le Polisario et son parrain algérien n’ont fait qu’essuyer échec après échec sur le ring de la bataille diplomatique qu’ils livrent au Maroc autour du dossier du Sahara Occidental. Après les camouflets venus de Paris, de Bruxelles et de Washington, le coup le plus dur, ils l’attendent de l’ONU, dont le rapport de son S.G, Ban Ki-Moon viendra conforter un peu plus le Maroc dans ses positions.

Les mauvaises langues dans le camp de Rabouni où est installé le QG du Polisario, disent même que Mohamed Abdelaziz est secrètement mis en quarantaine par les officiers du DRS et les généraux de l’armée algérienne, pour les bavures que lui et ses hommes de confiance ne cessent de commettre, donnant l’avantage aux Marocains, les adversaires éternels du régime algérien.

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