Tractations intenses autour des négociations informelles entre le Maroc, l’Algérie et le Polisario

Depuis l’annonce par Christopher Ross, représentant  du secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, de la possibilité de rencontres « discrètes » entre les parties avant la fin du mois de Juillet , d’intenses tractations pour définir qui seront les membres des délégations y prenant part se sont engagées au sein de la direction du Front Polisario.
En effet, les négociateurs de Manhasset du mouvement de guérilla font tout pour conserver leur casquette et tentent de bloquer les prétendants qui veulent à tout prix « en être », alors même que l’ONU a demandé à ce que le nombre de négociateurs soit restreint. Les places sont donc chères, mais il semblerait qu’une solution alternative se profile, celle de désigner des « conseillers spéciaux » de la délégation négociante, afin de ménager les susceptibilités des uns et des autres, et de permettre  ainsi à ces premières négociations informelles de se dérouler dans un climat à peu près serein. en effet, la difficulté majeure à surmonter pour les négociateurs est de pouvoir se ménager une certaine marge de manœuvre à l’égard des « parrains » algériens, et notamment des officiers de la DRS (Direction Renseignement Et Sécurité), qui encadrent férocement les moindres faits et gestes des responsables du Polisario lorsqu’ils se déplacent à l’étranger.

Contactée au Téléphone par « Polisario confidentiel », une source proche de la direction du Front Polisario a en effet affirmé que l’encadrement par l’Algérie de la délégation qui devrait participer aux négociations informelles a provoqué la colère de certains cadres du Front. Y aurait il de l’au dans le gaz entre les maitres d’Alger et ceux de Tindouf ?

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