Exclusif : Les services algériens intensifient leur lobbying auprès des élus locaux français

Depuis quelques années, l’on peut dire que l’Algérie s’est mise au capitalisme pur et dur lorsqu’il s’agit de questions autrefois éminemment politique. En effet, depuis 2006, la France encadre avec beaucoup de rigueur les activités de la DRS (direction Renseignement Sécurité, les services algériens, chapeautés par le Général Médiène, seul survivant du « clan des généraux »)  et alerte Alger sur tous les débordements de ses agents lors de leurs tentatives de recrutement. En effet, depuis un rapport ultra secret du renseignement militaire français sur le nombre ahurissant de transmissions électromagnétiques émanant de l’ambassade algérienne à Paris, il semblerait que la nouvelle tactique algérienne soit la « gestion déléguée » de dossier, notamment concernant l’épineux dossier du Sahara Occidental, au cœur des préoccupations de l’illustre hôte du palais de la Mouradia, Abdelaziz Bouteflika. En effet, la DRS a décidé de confier la quasi-totalité du dossier en France-ainsi que les fonds y afférents- à Mehraz Lamari, chef d’une association de soutien au front Polisario, et invité d’honneur du secrétaire Général de la Guérilla lors de chaque manifestation.

Lors de sa dernière campagne auprès d’élus locaux, M. Lamari s’est fait convoquer par le colonel Bendaoud, patron de la DRS à Paris, qui lui a sérieusement remonté les bretelles… la raison de cette convocation ? Une note verbale de la Direction du Renseignement Intérieur français au Colonel Bendaoud, lui demandant de « tenir ses troupes », et de ne pas « importer » des « questions internes algériennes sur le territoire français » et de « conserver une certaine mesure » dans ses travaux de « sensibilisation des élus de la République ». La messe était quasiment dite pour le pauvre Mehraz Lamari, si ce n’est que l’Algérie n’a pour l’instant, aucune solution de rechange pour rabattre des élus locaux français et les « orienter » sur le dossier du Sahara. Selon des informations fiables issues de militants pro-polisario installés à Paris, Bendaoud serait également entré dans une colère noire, après que Lamari l’aie informé que l’ensemble de son budget 2009 a déjà été consommé. En cause des « frais de bouche », ainsi que des dépenses somptuaires dans des palaces de la capitale…

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